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Affichage des articles du février, 2014

nous n'avions rien et... on a toujours rien... Et même çà diminue

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J'ai commencé ma vie de travailleur salarie a Paris en 1967.  Notre compagne était la misère, et je sursaute à chaque fois que j'entends le vocable de "trente glorieuses" . Mon premier salaire fut de 430 francs . Pour vous donner une indication  je payais alors 150 francs d loyer  pour une chambre , et je devais payer 200 francs de nourriture pour le repas de midi. Le transport coutait plus de 100 francs. L' occitan de base quoi!!!! Je dormai dans une chambre sans fenêtre ...Donc.... si vous avez suivi le raisonnement  , je me trouvais déjà à découverts avant d'avoir pu manger le soir. Ne parlons pas de sortie... Le métro et le bus étaient nécessaires et payants. Et le bus c'était l'entassement  inimaginable  sur la ligne Clichy Asnières, pour sortir du trou à rats  . Il se trouve que le métro était cher , mais tout est relatif , en rapport avec avec notre salaire , pour les liaisons en bus. Et òc c 'était la vie des Occitans  de "monter